Chronique·Littérature

Ça tome 1 et 2 – Stephen King – Chronique

 

Ça, tome 1 écrit par Stephen King.

Quatrième de couverture :
Enfants, dans leur petite ville de Derry, Ben, Eddie, Richie et la petite bande du « Club des ratés », comme ils se désignaient, ont été confrontés à l’horreur absolue : ça, cette chose épouvantable, tapie dans les égouts et capable de déchiqueter vif un garçonnet de six ans…
Vingt-sept ans plus tard, l’appel de l’un d’entre eux les réunit sur les lieux de leur enfance. Car l’horreur, de nouveau, se déchaîne, comme si elle devait de façon cyclique et régulière frapper la petite cité.

Mon avis :
Le téléfilm avec Tim Curry (l’acteur qui joue Ca) m’avait marqué et suite à la sortit en septembre de la nouvelle adaptation, j’ai décidé de lire le roman.

Les personnages et l’histoire sont passionnante à suivre, malgré quelques longueur ! L’auteur jongle entre le passé et le présent on en apprend plus sur le fameux club des ratés (une vrai bande de copains), personnellement j’ai préféré suivre Ben, Beverly et Bill. L’auteur place des intermèdes intéressant dans son livre centré sur Derry et les meurtres commis par le clown.

Les scènes d’horreur font vraiment flipper évidement celle avec George et Pennywise ! Chaque peur de nos héros est soit influencé par l’époque où se déroule le roman, année 50 : Momie ou loup-garou. et leur peur plus artificiel : Liquide ou maladie.

Un premier tome passionnant et terrifiant sur l’amitié, les souvenirs et la peur !

Aller, je continue avec le deuxième tome.

Note : 4/5 ! ❤

Et vous ? Quand avez vous pensez ? N’hésitez pas à laissez votre avis dans les commentaires.

Extraits :

« Ge-georgie ? »
George se retourna pour regarder son frère.
« Fais a-attention. »
– Bien sûr.  » Son front se plissa légèrement. C’était quelque chose que disait Maman, pas son grand frère. Aussi étrange que le baiser qu’il lui avait donné.  » Bien sûr, que je ferai attention.  »
Il sortit. Bill ne devait plus jamais le revoir.
(Culte) « Ils flottent, gronda la voix, ils flottent, Georgie, et quand tu seras en bas avec moi, tu flotteras aussi… » (Page 26)

Peut-être que ces histoires de bons ou mauvais amis, cela n’existe pas; peut-être n’y a t-il que des amis, un point c’est tout, c’est-à-dire des gens qui sont à vos côtés quand ça va mal et qui vous aident à ne pas vous sentir trop seul. Peut-être vaut-il toujours la peine d’avoir peur pour eux, d’espérer pour eux, de vivre pour eux. Peut-être aussi vaut-il la peine de mourir pour eux, s’il faut en venir là. Bons amis, mauvais amis, non. Rien que des personnes avec lesquelles on a envie de se trouver; des personnes qui bâtissent leur demeure dans votre coeur. (p188)

Les événements sont parfois comme les dominos ; le premier renverse le deuxième qui renverse le troisième – et c’est parti.

Bill hésita un instant devant le rideau de perles, soudain pris de frayeur. Ce n’était ni l’inconnu ni le surnaturel qui lui faisait peur, tout d’un coup, mais l’idée qu’il mesurait quarante centimètres de plus qu’en 1958 et qu’il avait perdu la plupart de ses cheveux. Il se sentait soudainement mal à l’aise, presque terrifié, à l’idée de revoir tous ces visages dans lesquels s’étaient dissous les traits de l’enfance, comme l’hôpital de bois était englouti sous le béton et le verre. Avec dans la tête des images de banques et non plus de palais enchantés.
Nous avons grandi, pensa-t-il. Nous ne pensions pas que cela nous arriverait, pas à nous. Mais si je rentre dans cette pièce, la réalité me rattrapera définitivement: nous sommes tous des adultes, maintenant.

Ça, tome 2 écrit par Stephen King

Quatrième de couverture :
De retour, après vingt-sept années, dans leur petite ville de Derry, les membres du « Club des ratés » (ainsi se nommaient-ils eux-mêmes sur les bancs de l’école) doivent affronter leurs plus terrifiants souvenirs, brutalement ressurgis.
ça : nul ne sait nommer autrement la chose inconnue qui semble devoir se réveiller cycliquement dans les entrailles de la ville, pour semer la mort et l’épouvante.

Mon avis :
J’ai finis Ça, ce roman était excellent, il jongle entre le présent, le passé et la peur !

On atteint ici la dernière ligne droite de la confrontation entre le club des ratés et Pennywise ! Bill et toute la bande devront plonger dans leur souvenir pour vaincre Ca ! D’ailleurs King le rend très bien, décrivant un personnage revenant sur un lieu de son enfance, par exemple Ben devenu adulte qui retourne aux friches mortes ! Et alternant chaque point de vue, quand il est enfant et adulte, que sa soit pour un souvenir heureux ou pénible, ou le plus important la façon dont ils ont vaincus Pennywise !

Un must de Stephen King ! Malgré quelques longueurs, je le recommande chaudement !

Maintenant, j’attends avec impatience la nouvelle adaptation !

Note : 4,5/5 ! ❤

Et vous ? Quand avez vous pensez ? N’hésitez pas à laissez votre avis dans les commentaires.

Extraits :

Si dix mille paysans du Moyen Âge créent les vampires en croyant qu’ils existent, un seul suffit pour imaginer le pieu qui permet de les tuer. Mais un pieu n’est qu’un stupide morceau de bois ; l’esprit est le maillet qui permet de l’enfoncer.

Sur ce riche terreau nourricier, Ça existait selon un cycle simple de réveils pour manger et de sommeils pour rêver. Ça avait créé un endroit à sa propre image que Ça contemplait avec satisfaction grâce aux lumières-mortes qui étaient ses yeux. Derry était son abattoir, les gens de Derry son troupeau. Les choses s’étaient maintenues ainsi.
Puis… ces enfants.
Quelque chose de nouveau.
Pour la première fois, de toute éternité.

Un seul visage suffisait le plus souvent à soulever la peur chez un enfant… et s’il fallait un appât, eh bien, quel était l’enfant qui n’aimait pas les clowns ?

Il pense que c’est bon d’être un enfant, mais c’est aussi bon d’être un adulte et de rester capable de prendre en compte les mystères de l’enfance… ses croyances, ses désirs.

L’enfant qui est en soi fuit comme crève un pneu sans chambre : lentement. Un jour, on se regarde dans un miroir, et c’est un adulte qui vous renvoie votre regard. On peut continuer à porter des blue-jeans, à écouter Bruce Springsteen, on peut se teindre les cheveux, mais dans le miroir, c’est toujours un adulte qui vous regarde. Peut-être que tout se passe pendant le sommeil, comme la visite de la petite sourie, la fée des dents de lait.

Donc, pars vite, éloigne-toi vite alors que disparaissent les dernières lueurs, éloigne-toi de Derry, du souvenir… mais pas du désir. Celui-là reste, éclatant camée de tout ce que nous fûmes et de tout ce que nous crûmes, enfants, de tout ce qui brillait dans nos yeux, même lorsque nous étions perdus et que le vent soufflait dans la nuit.
Éloigne-toi, et tâche de garder le sourire au volant. Trouve un peu de rock and roll à la radio, et va vers la vie qui t’attend avec tout le courage et toute la foi que tu pourras trouver en toi. Sois honnête, sois courageux, fais face.
Tout le reste n’est que ténèbres.

 

 

 

 

2 commentaires sur “Ça tome 1 et 2 – Stephen King – Chronique

  1. J’ai aaaaaaadoré ce livre. J’étais étonnée, je n’avais jamais lu de livre d’horreur et je pensais que ce n’était pas mon truc. Il y a beaucoup d’allégories et de métaphores, et la manière de traiter l’enfance a du aider, ce n’était pas qu’une simple intrigue d’horreur. Mais maintenant je n’ai qu’une envie : Lire Marche ou Crève et Running Man de Stephen King 🙂

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    1. Bonjour ! C’est vrai que ça est plus complexe qu’un simple roman d’horreur et c’est ce qui fait son charme ! 🙂 Les allégories et les métaphores sont original et bien traité ! Stephen King est l’un des auteurs qui arrive le mieux à nous faire retomber en enfance ! 🙂 C’est deux livres me tente aussi surtout Marche ou crève 🙂 Merci d’avoir commenté ma publication 🙂 Bonne journée 🙂

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