Chronique·Littérature

Robinson Crusoé – Daniel Defoe – Chronique

RCDDF

Robinson Crusoé est un roman anglais de Daniel Defoe, publié en 1719.

Éditions : Le Livre De Poche

Collection : Les Classique de Poche

Nombre de pages : 414

Quatrième de couverture :

Robinson Crusoé, marin d’York, s’embarque pour la Guinée le 1er septembre 1959. Mais le bateau essuie une si forte tempête qu’il dérive pendant plusieurs jours et finalement fait naufrage au nord du Brésil. Seul survivant, Robinson parvient à gagner une île située au large de l’Orénoque où il va peu à peu s’assurer une subsistance convenable : il y restera près de vingt-huit ans, d’abord seul, puis accompagné d’un fidèle indigène qu’il baptise Vendredi.

Ma Chronique :

Dans l’inconscient collectif,  Robinson Crusoé est assimilé au survivant qui vit sur une île déserte pendant des années, accompagné par Vendredi, son serviteur. Nous allons voir que c’est plus complexe que ça et que quelques éléments intéressant du récit ont été oublié.

Tout d’abord, Defoe nous dit que le manuscrit qui va suivre serais une histoire vrai. En fait, à l’époque la fiction n’était pas encore arriver à son style définitif et donc pour intéressé les lecteurs, les auteurs utilisaient ce « stratagème ».

Robinson Crusoé est avide d’aventures et de richesses, son père ne l’accepte pas, un de ses fils mourut pendant la guerre, et il veut que Robinson est une vie simple et tranquille. Notre héros ne l’écoutera pas et partira à l’aventure. Robinson se fait capturer et devient esclave, il est accompagné d’un jeune compagnon noir, plus tard il fera du profit avec une plantation. Il participe à une expédition pour gagner davantage d’argent. C’est là qu’il fait naufrage. Le bateau avec lequel il est venu s’échoue sur une plage, L’épave lui sera d’un grand secours, il y trouve tout ce dont il à besoin pour survire (des armes, de la nourriture,ect).

Sa vie sur cette île déserte, lui fait prendre conscience de l’importance des vivres et de la nourriture qu’ils consomme avec précaution. Il construit sa propre demeure, apprivoisent des animaux (chèvres) pour les mangers où les traires. Un chien sauver du naufrage lui tient compagnie et l’aide à capturer ou tuer des bêtes.

Robinson pense que Dieu la sauver et lui donne une leçon. Dans le bateau échoué, il trouve une bible qui sera son livre de chevet. Il devient chrétien et prend certains versets au sérieux, qui décrivent très justement sa condition et son jugement.

Plus tard, notre héros se fait une belle frayeur. Un jour, il parcours l’île comme à son habitude pour chasser, sur le chemin du retour, il tombe sur une empreinte de pied dans le sable. Peut être que c’est lui qu’il l’à fait et qu’il ne s’en souvient pas ? Et bien non, il met son propre pied dans l’empreinte pour les comparer et effectivement elle à appartient à quelqu’un d’autre… Robinson sera pris de panique, il restera dans sa demeure où dans son lit, sous peine de se faire tué par des cannibales. Selon lui, l’inconnu qui à laissé l’empreinte ferait partie de cette communauté.

Plus de vingt ans après son naufrage, il sauve un indigène cannibale que son peuple voulait manger, le sauvage est reconnaissant envers Robinson. Le vielle homme décide d’en faire son serviteur, il l’appelle Vendredi, en l’honneur du jour où Robinson la rencontrer. Il lui enseigne sa religion, son savoir faire et lui apprend à parlé anglais, et lui demande de ne plus être cannibale. Vendredi accepte, il fait preuve d’une maîtrise étonnante pour la chasse et la main d’œuvres. Robinson est bien content d’avoir quelqu’un à qui parlé, en dehors de son perroquet. Note : Robinson nomme les hommes et femmes de couleurs « des nègres » (époque oblige) . Il pense qu’ils sont idiots et bon uniquement à servir, il les considèrent comme des êtres inférieures. Robinson est donc raciste. Il est quand même impressionner par un jeune esclave noir courageux, au début de l’histoire, et par Vendredi qui apprend vite.

La providence (où plutôt une mutinerie de marins) comme il l’appelle, permettra  à Robinson de rentrer chez lui avec Vendredi. L’argent lui arrive en abondance mais il partage une part avec son entourage. Un signe que Robinson à comprit la leçon, que son île lui à appris la valeur des choses.

Ce récit était…  :

Les points positifs : J’ai découvert plus d’éléments sur la personnalité et la vie de Robinson Crusoé. Cette leçon de vie m’a fait réfléchir.

Les points négatifs : Le style d’écriture est vieillot, j’avais du mal à comprendre certains mots, surtout les notions maritimes. Heureusement qu’il y a des notes en bas de page. Robinson pers la notion du temps, et on le retrouve dans l’écriture, il répète des choses qu’il à précédemment dit. C’était original mais sa ma ennuyé… Ce livre était intéressant mais j’ai eu du mal à le lire : déjà, il n’ y a aucun chapitre. J’avais du mal à me décider à quelle page mettre ma lecture en pause, puisque chaque phrase continué…

Bref, J’ai un avis mitigé sur ce classique. Je vous le conseille quand même pour vous faire votre propre avis.

Ce roman à été adapté de nombreuses fois dans différents médiums (Cinéma, télévision, bande dessiné,ect)

Merci de m’avoir lu, n’hésitez à commentez et à vous abonnez. Bonne lecture. 🙂

Note : 2,5/5

Extraits :

Il advint qu’un jour, vers midi, comme j’allais à ma pirogue, je fus excessivement surpris en découvrant le vestige humain d’un pied nu parfaitement empreint sur le sable. Je m’arrêtai court, comme frappé de la foudre, ou comme si j’eusse entrevu un fantôme. J’écoutai, je regardai autour de moi, mais je n’entendis rien ni ne vis rien. Je montai sur un tertre pour jeter au loin mes regards, puis je revins sur le rivage et descendis jusqu’à la rive. Elle était solitaire, et je ne pus rencontrer aucun autre vestige que celui-là. J’y retournai encore pour m’assurer s’il n’y en avait pas quelque autre, ou si ce n’était point une illusion ; mais non, le doute n’était point possible : car c’était bien l’empreinte d’un pied, l’orteil, le talon, enfin toutes les parties d’un pied. Comment cela était-il venu là ? je ne le savais ni ne pouvais l’imaginer. Après mille pensées désordonnées, comme un homme confondu, égaré, je m’enfuis à ma forteresse, ne sentant pas, comme on dit, la terre où je marchais. Horriblement épouvanté, je regardais derrière moi touts les deux ou trois pas, me méprenant à chaque arbre, à chaque buisson, et transformant en homme chaque tronc dans l’éloignement. – Il n’est pas possible de décrire les formes diverses dont une imagination frappée revêt touts les objets. Combien d’idées extravagantes me vinrent à la tête ! Que d’étranges et d’absurdes bizarreries assaillirent mon esprit durant le chemin !

Quand j’arrivai à mon château, car c’est ainsi que je le nommai toujours depuis lors, je m’y jetai comme un homme poursuivi. Y rentrai-je d’emblée par l’échelle ou par l’ouverture dans le roc que j’appelais une porte, je ne puis me le remémorer, car jamais lièvre effrayé ne se cacha, car jamais renard ne se terra avec plus d’effroi que moi dans cette retraite.

Je ne pus dormir de la nuit. À mesure que je m’éloignais de la cause de ma terreur, mes craintes augmentaient, contrairement à toute loi des choses et surtout à la marche, ordinaire de la peur chez les animaux. J’étais toujours si troublé de mes propres imaginations que je n’entrevoyais rien que de sinistre. Quelquefois je me figurais qu’il fallait que ce fût le diable, et j’appuyais cette supposition sur ce raisonnement : Comment quelque autre chose ayant forme humaine aurait-elle pu parvenir en cet endroit ? Où était le vaisseau qui l’aurait amenée ? Quelle trace y avait-il de quelque autre pas ? et comment était-il possible qu’un homme fût venu là ? Mais d’un autre côté je retombais dans le même embarras quand je me demandais pourquoi Satan se serait incarné en un semblable lieu, sans autre but que celui de laisser une empreinte de son pied, ce qui même n’était pas un but, car il ne pouvait avoir l’assurance que je la rencontrerais. Je considérai d’ailleurs que le diable aurait eu pour m’épouvanter bien d’autres moyens que la simple marque de son pied ; et que, lorsque je vivais tout-à-fait de l’autre côté de l’île, il n’aurait pas été assez simple pour laisser un vestige dans un lieu où il y avait dix mille à parier contre un que je ne le verrais pas, et qui plus est, sur du sable où la première vague de la mer et la première rafale pouvaient l’effacer totalement. En un mot, tout cela me semblait contradictoire en soi, et avec toutes les idées communément admises sur la subtilité du démon.

Quantité de raisons semblables détournèrent mon esprit de toute appréhension du diable ; et je conclus que ce devaient être de plus dangereuses créatures, c’est-à-dire des Sauvages de la terre ferme située à l’opposite, qui, rôdant en mer dans leurs pirogues, avaient été entraînés par les courants ou les vents contraires, et jetés sur mon île ; d’où, après être descendus au rivage, ils étaient repartis, ne se souciant sans doute pas plus de rester sur cette île déserte que je ne me serais soucié moi-même de les y avoir.

En un mot, la nature des choses, et l’expérience même, me convainquirent, après de justes réflexions, qu’en ce monde-ci les choses ne sont bonnes, par rapport à nous, que suivant l’usage que nous en faisons, et que nous n’en jouissons qu’autant que nous nous en servons, à la réserve néanmoins de ce que l’on peut amasser en temps et lieu pour exercer la libéralité envers les autres.

Tel est en effet notre caractère : nous ne sentons les avantages d’un état qu’en éprouvant les inconvénients de quelque autre ; nous ne connaissons le prix des choses que par leur privation.

La crainte du danger est mille fois plus terrifiante que le danger présent

La vraie grandeur consiste à être maître de soi-même.

Le plus haut degré de la sagesse humaine est de savoir plier son caractère aux circonstances et se faire un intérieur calme en dépit des orages extérieurs

Que de fois n’arrive t-il pas, dans le cours de notre vie, que le mal que nous cherchons le plus à éviter, et qui nous paraît le plus terrible quand nous y sommes tombés, soit la porte de notre délivrance, l’unique moyen de sortir de notre affliction!

A considérer la vie de l’homme en général, que sa félicité réelle est peu dépendante du monde, et que chacun peut être heureux et satisfaire ses désirs les plus louables avec un faible secours de la part de ses semblables.

 

 

Laisser un commentaire