Chronique·Littérature

Fantômes : Histoires troubles – Joe Hill – Chronique

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Fantômes : Histoires troubles (recueil de quinze nouvelles) écrit par Joe Hill

Mon avis :
Ecrit par Joe Hill de son vrai nom, Joseph Hillstrom King, oui, c’est bien le fils du maitre de l’horreur, d’ailleurs parfois son écriture et son style ressemblaient à celui de son père ! Dans ses histoires, Hill se cherche un style on peut remarquer qu’il est très influencé par le cinéma, la littérature et le monde de la musique ! Ne vous attendez pas uniquement à frissonner, d’autres histoires sont aussi touchante ! J’ai passé un super moment avec les nouvelles que je cite en dessous, L’écriture de Hill est détaillé et parfois les dialogues et les personnages sont réaliste ! Hâte de lire d’autres livres de cette auteur ! (Le Costume du mort, Cornes, Nosfera2 et L’Homme Feu) Ps: hormis les flatulences que l’auteur tente de rendre drôle et le baseball (un sport dont je n’ai toujours pas compris les régles…) qui à sa place dans quelques histoires, ce recueil est très bien !

Les histoires qui mon marqué : Dernier Cri, La Belle au cinéma hantant, Pop Art, Le Téléphone noir, La Cape, Dernier Souffle, Bobby Conroy revient d’entre les morts et Escamotage.

Note : 3,5/5 !

Et vous ? Quand avez vous pensez ? N’hésitez pas à laissez votre avis dans les commentaires.

Extraits :

Dans n’importe quel domaine, artistique ou autre, il fallait beaucoup de mauvais artisans et d’oeuvres ratées pour que jaillissent du lot quelques rares génies et réussites. Chacun était libre de s’acharner, se tromper, tirer la leçon de ses erreurs, réessayer. Il fallait aller au charbon, et de ce charbon sortaient parfois de purs diamants. (Dernier cri)

Tout d’abord il déclara que chaque oeuvre de fiction romanesques était par nature fantastique ; dès lors que des écrivains introduisent dans leur récit une menace ou un conflit, l’horreur peut s’y engouffrer. S’il avait été attiré par la littérature d’épouvante, c’est parce qu’elle reprenait les fondamentaux de la littérature en repoussant leurs limites. Toute oeuvre fictionnelle n’étant que faux semblant, le fantastique était donc plus pertinent (et plus honnête) que le réalisme. (Dernier cri)

John Erikson plaqua Art à terre durant la récréation et écrivit POCHE POUR KOLOSTIMIE sur son ventre au feutre indélébile. […]
« Le pire, c’est que maman l’a vue. C’est déjà pas marrant pour elle d’apprendre que je me fais tabasser tout les jours. Mais ce qui l’a vraiment contrariée, c’est la faute d’orthographe. Qu’est ce qu’elle s’imagine? On est en sixième. Elle est pourtant passée par là, elle devrait s’en souvenir. Je regrette, mais soyons réalistes, a-t-on une chance de se faire tabasser par le superchampion du concours d’orthographe? » (Pop Art)

Il a étranglé des enfants, dit Alinger. Il les conservait dans un congélateur et les en sortait de temps en temps pour les regarder. Décidément, les gens collectionnent n’importe quoi. (Dernier souffle

Un jour on part en laissant tout derrière soi pour un monde dont on ne sait rien.

 

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