Les Dents de la mer (Jaws) réalisé par Steven Spielberg, sortie au cinéma en 1975.
D’après le roman de Peter Benchley.
Histoire :
Lorsque la petite station balnéaire d’Amity est attaquée par un dangereux requin blanc, le chef de la police (Martin Brody), un jeune biologiste marin (Matt Hooper) et un chasseur de requin (Quint) se lancent dans une quête désespérée pour stopper l’animal avant qu’il ne frappe à nouveau.
Mon avis :
Les Dents de la mer n’est pas seulement le premier blockbuster de l’histoire du cinéma, c’est aussi un très bon film à suspense. Nous allons voir pourquoi, avec la critique ci-dessous.
Le scénario est excellent, les scénaristes (dont l’auteur du roman) ont gommés les éléments inutiles du bouquin, comme : l’infidélité d’Ellen envers Brody, avec Hooper ou encore la conspiration du maire avec la mafia locale, et les allers et retour inutiles de Brody, Hooper et Quint avec le bateau de celui-ci, pendant le troisième acte. Dans le film, ils restent en plaine mer pendant quelques jours. Ses suppressions et ses modifications recentre le récit sur la traque et les agissements du requin. Brody n’a pas le temps de s’occuper d’autres choses, d’ailleurs il y a une petite note amusante : la palissade d’un vielle homme à été détérioré par une bande de voyou et Brody dit qu’il na pas le temps pour ça. Je ne sais pas si une allusion aux sous-intrigues inutiles du roman, peut être. l’angoisse et le suspense monte crescendo selon les scènes. L’intérêt financier de Amity pendant la saison estivale est en danger à cause du requin. Bref, le script est très bon et a pas mal d’enjeux, il nous tient en haleine jusqu’à la fin.
Martin Brody est le chef de la police, il prend les bonnes décisions dans l’intérêt des citoyens, mais le maire menace Brody de le virer de son job, si il interdit l’accès aux plages. Brody a peur de l’eau et de se noyer depuis tout gamin, il devras affronter ses peurs pour tué le requin, ce fils de pute ! Il est un bon père et deviens ami avec Matt Hooper. Roy Scheider est excellent dans le rôle, naturelle et authentique.
Matt Hooper est un biologiste marin, ses connaissances seront utile pour comprendre le comportement du requin, il aidera nos héros à le pourchasser, malgré qu’il déteste la personnalité de Quint et son comportement. Richard Dreyfuss est crédible, très bon et attachant.
Quint est un chasseur requin. il a de l’humour et est optimiste, un égo et orgueil qui seront mis à l’épreuve avec le requin, son passé est également intéressant ce qui permet d’en savoir plus sur lui quand il était sur L’USS Indianapolis. Ses compétences et son matos sont indispensable pour affaiblir et tué le monstre. Robert Shaw joue très bien, il est habité par le rôle.
J’ai préféré Brody et Hooper, il sont attachant et leurs compétence sont bien mis en avant.
La réalisation de Spielberg est remarquable ! Il a fait beaucoup de storyboards pour structuré son film et son montage, c’est parfait. La scène d’intro avec la nageuse qui se fait attaquer par le requin est excellente, elle est filmé du point de vue du requin. Le plan-séquence quand Brody traverse une rivière avec le maire et ses associés est réussi. Le spectateur est dans l’attente, de plus ils parlent de l’économie financière de la ville, une séquence qui pose donc un enjeux. Le traveling compensé sur Brody quand il voit l’aileron est très réussi. On nous met plusieurs fois sur des fausses pistes, comme quand les gamins avec leurs ailerons en caoutchouc font une blague de mauvais de gout. Les plans se centre sur les humains et comme dit plus haut sur le requin. Les personnages principaux ou quelques personnages secondaires ont droit à des gros plans. Les mouvements de foules et des figurants sont bien géré et dirigé, on distingue facilement les personnages important des autres. Le silence reste aussi un bon élément de suspense… Surtout pendant le troisième acte, mon stress monté a vitesse grand V. L’excellent montage est dynamique ou angoissant selon les scènes.
Les effets spéciaux ont vieillit plus de 45 ans après la sortie du film, ils ont quand même conservé une bonne qualité. 3 requins sont crée, ils sont fragile et ont du mal à fonctionné. L’un d’eux n’était pas complétement finis, seulement un coté. Spielberg utilisa cette gêne à son avantage, en montrant uniquement un des cotés du requin dans certaines scènes et utilisera le requin entier dans d’autres scènes.
La composition de John Williams est excellente, elle renforce l’angoisse de la mise en scène et du montage. Le thème principal est particulièrement réussi. C’est dans ses moments là qu’on comprend qu’un film doit compléter chacune de ses techniques de narrations : scénario, mise en scène, musique, pour être bon.
Les thématiques sont : l’aspect mystique du requin et sa traque qui va se transformer en une quête pour rétablir l’ordre de la nature, de la ville et poussé Brody à dépassé ses peurs.
Mes scènes préférés :
La scène d’intro avec la nageuse.
La mauvaise blague des gamins.
La scène où Brody jette de la nourriture dans l’eau est particulièrement terrifiante, le requin remonte à la surface près du crane du chef de la police… Ensuite, celui-ci dit une des répliques culte du film : « Ils nous faudrait un plus gros bateau »
Les Dents de la mer est un chef-d’œuvre ! J’ai beaucoup aimé cette adaptation bien meilleur que le livre qu’il adapte. L’angoisse et le suspense monte et fonctionne. Les acteurs sont remarquables et attachants. Une réalisation impeccable signé par mon réalisateur favoris. Une musique culte qui est un parfait accompagnement. Franchement, si vous n’avez pas vu ce film. Regardez le !
Note :
4,5/5 ! ❤
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Bande annonce :
Thomas-Passion-Culture 